Que pourrait-il se passer si j’arrêtais de prendre mon acide valproïque* et que je faisais une rechute de mon trouble bipolaire pendant ma grossesse ?
Les personnes enceintes qui ont un trouble bipolaire et qui arrêtent leur traitement pendant la grossesse peuvent avoir un plus grand risque d’avoir des symptômes de dépression ou de manie, ce qui peut être dangereux pour elles et pour leur fœtus. Les épisodes de dépression ou de manie peuvent être très stressants pour une personne enceinte. Pendant ces épisodes, il peut être plus difficile de prendre soin de soi et de rester en sécurité.
Je prends de l’acide valproïque*. Est-ce que ça peut diminuer mes chances de tomber enceinte ?
Certaines études montrent que les personnes qui prennent de l’acide valproïque* pourraient avoir un risque plus élevé de développer un syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), une condition médicale qui peut mener à des difficultés pour devenir enceinte. Des études ont montré que les personnes atteintes d’épilepsie ou de trouble bipolaire peuvent avoir des problèmes avec leur cycle menstruel, ce qui pourrait rendre plus difficile le fait de tomber enceinte. Ces difficultés pourraient être causées par les maladies plutôt que par le médicament.
Est-ce que l’acide valproïque* augmente le risque de fausse couche ?
Les fausses couches sont fréquentes et peuvent arriver dans n’importe quelle grossesse pour de nombreuses raisons différentes. On ne sait pas si l’acide valproïque* augmente le risque de fausse couche.
Est-ce que l’acide valproïque* augmente le risque de malformations congénitales ?
Toute grossesse commence avec un risque de 3 à 5 % de malformations pour le bébé à la naissance. C’est ce qu’on appelle le « risque de base ». Toute grossesse commence avec un risque de Les études ont montré l’acide valproïque* pendant la grossesse augmente le risque de ce qu’on appelle « l’embryopathie à l’acide valproïque ». Cette condition inclut des malformations mineures et majeures. Les malformations sont dites « majeures » si elles ont besoin d’une chirurgie pour être corrigées. Les malformations majeures les plus fréquentes avec l’acide valproïque* sont des malformations du cœur, une fente labiale (lèvre qui ne se forme pas correctement et nécessite une chirurgie après la naissance), ou des malformations du tube neural (une ouverture dans la colonne vertébrale ou le crâne du bébé). Certains bébés exposés à l’acide valproïque* peuvent aussi avoir des malformations dites « mineures » comme une lèvre supérieure fine. Le risque de malformations congénitales semble être plus grand avec des hautes doses d’acide valproïque* ou lorsque l’acide valproïque* est combiné avec d’autres médicaments contre les crises d’épilepsie.
La malformation du tube neural la plus courante qui peut être causée par l’acide valproïque* est le spina-bifida (ouverture dans la colonne vertébrale). Le risque d’avoir cette malformation est d’environ 1 cas sur 50 naissances à 1 cas sur 100 naissances (1 à 2%). Prendre un supplément d’acide folique avant d’être enceinte et au début de la grossesse peut aider à diminuer le risque de certaines malformations associés à l’acide valproïque* pour le bébé, comme le spina-bifida. Parlez avec votre équipe soignante de la quantité d’acide folique que vous devriez prendre. Pour plus d’informations sur l’acide folique, vous pouvez consulter la fiche informative ici.
Est-ce que l’acide valproïque* pendant la grossesse augmente le risque d’autres complications liées à la grossesse ?
L’acide valproïque* pourrait augmenter le risque de faible poids de naissance pour le bébé (moins de 5 livres et 8 onces [2 500 grammes] à la naissance). Il est aussi possible que le nouveau-né ait, temporairement, de faibles niveaux de sucre dans le sang (hypoglycémie).
Est-ce que l’acide valproïque* pendant la grossesse peut avoir un effet sur le comportement ou l’apprentissage futur de l’enfant ?
Prendre de l’acide valproïque* pendant la grossesse peut augmenter le risque de troubles d’apprentissage et de troubles de développement chez l’enfant. Plusieurs études ont montré une augmentation du risque de déficience intellectuelle, de retard de développement, de trouble du spectre de l’autisme, d’autres troubles du développement, de trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH) et de trouble de l’attachement. Les études ont aussi trouvé une diminution des capacités de langage et de mémoire, ainsi que des difficultés dans les interactions avec les autres et des difficultés d’adaptation. Cependant, toutes les études n’ont pas trouvé les mêmes résultats. Certains de ces problèmes pourraient être liés à la gravité de l’épilepsie chez la personne enceinte.
Quels tests sont disponibles pour savoir s’il y a des malformations ou d’autres problèmes pendant la grossesse ?
Il est possible de dépister les malformations du tube neural pendant la grossesse. Un test sanguin peut être fait pour mesurer la quantité d’une protéine appelée alpha-foetoprotéine (AFP) dans le sang de la personne enceinte. Les bébés avec un spina-bifida ont souvent des niveaux plus élevés d’AFP. Si l’AFP est plus élevée que la normale, d’autres tests peuvent être recommandés.
Une échographie qui examine la colonne vertébrale du bébé peut aussi être utilisée pour détecter le spina-bifida. Les échographies peuvent aussi identifier d’autres malformations, comme des problèmes cardiaques ou une fente labiale. Parlez à votre professionnelle ou professionnel de santé des tests de dépistage disponibles pendant la grossesse. Il n’existe pas de tests pendant la grossesse pour savoir l’impact potentiel sur le comportement ou l’apprentissage futur de l’enfant.
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