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Épilepsie

Dernière mise à jour: 18 novembre 2024

Bienvenue sur notre fiche d'information sur l’épilepsie. Les informations ici sont basées sur des recherches récentes et peuvent changer à mesure que la science progresse. N'oubliez pas que ce contenu ne remplace pas les conseils personnalisés de votre équipe soignante.

1. Qu'est-ce que l'épilepsie et comment reconnaître les symptômes ?

L’épilepsie est une maladie neurologique qui affecte l’activité électrique du cerveau, ce qui provoque des crises répétées.

Imaginez votre cerveau comme une ville avec des feux de circulation parfaitement synchronisés qui contrôlent la circulation des voitures – ces feux sont comme les signaux électriques qui font fonctionner vos pensées et votre corps. Avec l’épilepsie, certains de ces feux ne fonctionnent pas correctement, ce qui entraine une augmentation ou un arrêt soudain des signaux électriques comme un “bouchon de circulation”. Cela cause des crises, qui peuvent affecter votre conscience, provoquer des mouvements incontrôlables, ou encore des comportements inhabituels ou des chutes.

Les crises varient beaucoup en type et en intensité. Certaines sont légères, comme des moments de confusion ou de petites secousses musculaires, et d’autres sont plus graves, comme des convulsions. Les symptômes de l’épilepsie sont différents d’une personne à l’autre. Voici quelques signes courants de l’épilepsie :

  • Confusion soudaine
  • Regards fixes
  • Mouvements incontrôlables ou raideurs des bras et des jambes
  • Symptômes psychologiques tels que des hallucinations récurrentes, des sentiments de déjà-vu, une peur soudaine inexpliquée
  • Perte de conscience dans certains cas

Ces symptômes peuvent être légers ou graves et dépendent de la région du cerveau où survient l’éclatement électrique. Les crises peuvent durer quelques secondes ou plusieurs minutes, et elles n’impliquent pas toujours des convulsions visibles ; certaines peuvent apparaître comme de brèves périodes de désorientation ou de regard fixe. Une personne est diagnostiquée épileptique si elle présente des crises soudaines qui reviennent régulièrement.

Pendant la grossesse, les changements hormonaux et physiologiques peuvent affecter l’équilibre électrique du cerveau, ce qui peut parfois augmenter la fréquence des crises. Le manque de sommeil, le stress et les changements dans les niveaux de médicaments peuvent aussi causer plus de crises, surtout si vous aviez des crises fréquentes avant la grossesse.

L’épilepsie peut toucher n’importe qui, à n’importe quel âge. Rarement, une femme peut avoir sa première crise pendant la grossesse. Cela se produit dans moins de 1 grossesse sur 100 et est causé par les changements physiologiques du corps.

Si vous remarquez des épisodes inhabituels, comme une confusion inexpliquée, des pertes de mémoire ou des mouvements incontrôlables, il est important de consulter rapidement un médecin.

2. Pourquoi est-il important de gérer l'épilepsie pendant la grossesse ?

Les femmes atteintes d’épilepsie, surtout si elle est contrôlée, peuvent avoir des grossesses en bonne santé. En fait, avec une bonne gestion, plus de 9 femmes épileptiques sur 10 peuvent avoir une grossesse réussie avec des résultats positifs pour la mère et le bébé.

La meilleure chance d’avoir une grossesse en bonne santé est de la planifier au moins 1 an à l’avance. Gérer efficacement votre épilepsie – en gardant ces « feux de circulation » synchronisés pour éviter les perturbations – est essentiel pour avoir les meilleurs résultats possibles.

Les crises non contrôlées peuvent augmenter les risques de blessures, de travail prématuré et de fausse couche. De plus, certains médicaments anticonvulsivants (ou antiépileptiques), s’ils ne sont pas bien choisis et surveillés, peuvent augmenter le risque de malformations congénitales et de problèmes de développement chez le bébé. Si vous découvrez que vous êtes enceinte, parlez rapidement à votre professionnelle ou professionnel de santé pour voir s’il faut ajuster votre traitement.

Les fausses couches, les malformations congénitales tooltip, les naissances prématurées et d’autres complications peuvent survenir dans n’importe quelle grossesse pour de nombreuses raisons différentes. C’est ce qu’on appelle le risque de base. Ici, nous comparons ce risque de base avec les risques associés à la prise du médicament.

Le tableau ci-dessous résume les principaux risques liés aux crises non contrôlées pendant la grossesse comparés aux risques de base observés chez les femmes sans épilepsie ou avec une épilepsie bien contrôlée. Ces risques sont des approximations. Ils sont influencés par plusieurs facteurs comme l’âge de la mère, la génétique, l’origine ethnique, le mode de vie et d’autres conditions médicales. Une conversation ouverte avec votre équipe de soins de santé peut vous aider à comprendre et à gérer vos risques personnels de manière efficace.

Tableau 1. Risques et défis liés à l'épilepsie non gérée pendant la grossesse.

Pour qui ? Quoi ? Que dit la recherche ?
Pour la personne enceinte

Crises de convulsions

 

Les changements hormonaux et les adaptations pendant la grossesse peuvent augmenter la fréquence des crises de convulsions si elles ne sont pas bien gérées.

Blessures dues aux convulsions

Les crises de convulsions non contrôlées augmentent le risque de blessures comme des chutes et des traumatismes, ce qui peut causer des complications comme un accouchement prématuré.

Pré-éclampsie et hypertension

Risque un peu plus élevé de développer une pré-éclampsie tooltip.

Pour l'enfant à naître

Malformations congénitales

Certains médicaments anticonvulsivants, comme l’acide valproïque, sont associés à un risque plus élevé de malformations, en particulier des malformations du tube neural tooltip.

Naissance prématurée

Petite augmentation du risque de naissance prématurée (avant 37 semaines) si les crises ne sont pas bien contrôlées.

Croissance

Les crises non contrôlées peuvent causer une hypoxie tooltip fœtale, ce qui peut mener à un retard de croissance et un faible poids à la naissance (moins de 5 livres et 8 onces [2 500 grammes]).

Pour l’enfant/futur adulte

Développement du cerveau

Les crises non contrôlées peuvent augmenter légèrement le risque de retard cognitif tooltip et de développement tooltip.

Plus de recherches sont nécessaires pour confimer ce risque.

Pour la famille

Ajustements familiaux

L’adaptation à un nouveau mode de vie avec l’épilepsie nécessite un soutien important, mais avec l’aide de la famille, ces ajustements peuvent être plus facile.

Risque génétique pour les enfants à naître

Les parents épileptiques ont un risque légèrement plus élevé de transmettre la maladie à leurs enfants, mais le risque reste relativement faible.

Ce sont des approximations de groupe; d'autres facteurs tels que votre génétique, d'autres conditions médicales et votre mode de vie peuvent modifier votre propre risque.

3. Est-ce que je pourrai allaiter ?

La plupart des femmes atteintes d’épilepsie peuvent allaiter leur bébé en toute sécurité si elles le souhaitent. L’allaitement a beaucoup d’avantages pour vous et votre bébé, et dans la plupart des cas, il est encouragé. Bien que certains médicaments antiépileptiques passent dans le lait maternel, la quantité est généralement faible et ne devrait pas nuire à votre bébé. Ces médicaments sont donc généralement compatibles avec l’allaitement.

Votre équipe soignante vous aidera à peser les avantages de l’allaitement comparé aux risques potentiels, afin que vous puissiez prendre une décision éclairée pour vous et votre bébé.

Si vous avez des questions ou des inquiétudes sur l’allaitement, prenez le temps d’en discuter avec votre professionnelle ou professionnel de santé (médecin, pharmacien ou sage-femme) ou un consultant en lactation.

4. Que puis-je faire pour gérer mon épilepsie en plus de prendre des médicaments ?

Il est important de créer un plan de « gestion de l’épilepsie » avec votre partenaire et votre équipe soignante, tout comme vous le feriez pour préparer l’accouchement. Vous devriez le faire avant de tomber enceinte, ou au début de la grossesse. Identifier ce qui déclenche vos crises et discuter des moyens de les gérer – surtout la fatigue et le stress – peut vous aider à rester en bonne santé pendant votre grossesse. Cette préparation vous permet aussi de mettre en place rapidement du soutien pour éviter l’épuisement.

Même si les médicaments sont le principal et le plus efficace traitement de l’épilepsie, certaines  personnes peuvent aussi gérer leurs crises en changeant leur mode de vie, leur alimentation, ou en utilisant d’autres méthodes sans médicaments. Cependant, ces alternatives ne conviennent pas à tout le monde et sont souvent utilisées en plus des médicaments, pas comme remplacement.

Pour certaines personnes atteintes d’épilepsie légère ou avec des déclencheurs spécifiques, certaines techniques peuvent aider à réduire la fréquence des crises, comme :

  • Techniques de réduction du stress (par exemple la méditation, la pleine conscience, le yoga)
  • Sommeil suffisant
  • Régime cétogène (alimentation riche en graisses et pauvres en glucides)
  • Rester bien hydraté
  • Faire de l’activité physique régulièrement

Il est aussi recommandé de vérifier s’il y a des signes de troubles anxieux ou de dépression pendant la grossesse et après l’accouchement, car ces troubles accompagnent souvent l’épilepsie.

Pendant la grossesse, il est facile d’oublier de prendre soin de soi. Il est important de prendre du temps pour vous et de veiller à votre bien-être.

Travailler en étroite collaboration avec votre professionnelle ou professionnel de santé avant et pendant la grossesse est essentiel pour obtenir les meilleurs résultats possibles pour vous et votre bébé. Ils vous aideront à trouver la meilleure façon de gérer votre épilepsie. La plupart des personnes atteintes d’épilepsie ont besoin de médicaments pour bien contrôler leurs crises. Arrêter ou éviter de prendre des médicaments, sans un avis médical, peut causer des crises non contrôlées, ce qui peut être dangereux.

5. Médicaments prescrits pour gérer l'épilepsie

Les médicaments sont le moyen le plus efficace de contrôler l’épilepsie en aidant à maîtriser ou réduire les crises. Il existe plusieurs types de médicaments anticonvulsivants. Celui qui vous est prescrit dépend du type d’épilepsie, de vos crises, et d’autres facteurs personnels comme votre âge, votre mode de vie et votre réaction aux traitements précédents.

Si vous êtes enceinte ou pensez de l’être, il est important de discuter de votre traitement avec votre médecin. Les crises et les médicaments peuvent affecter votre bébé dès le début de la grossesse, parfois avant même que vous ne sachiez que vous êtes enceinte. Votre médecin vous aidera à évaluer les risques des crises contre ceux des médicaments.

Pendant la grossesse, il faut se rappeler :

  • Suivi régulier : Il est important de vérifier régulièrement les niveaux de médicament pour ajuster les doses si nécessaire pour assurer votre sécurité.
  • Changement de traitement : Tout changement de traitement doit tenir compte des risques pour le bébé et des avantages pour vous. Ne changez jamais ou n’arrêtez pas un médicament sans l’avis de votre médecin.
  • Monothérapie : Utiliser la plus faible dose efficace d’un seul médicament est préférable.
  • Acide folique : Il est recommandé de prendre des suppléments pour réduire le risque de malformations du cerveau ou de la colonne vertébrale chez le bébé (spina-bifida).

Certains médicaments anticonvulsivants sont bien étudiés et plus sûrs pendant la grossesse, tandis que d’autres, les plus récents, sont moins bien connus ce qui les rend moins certains pour les femmes enceintes. Au Canada, des médicaments comme la lamotrigine (Lamictal®), le lévétiracétam (Keppra®) et la carbamazépine (Tegretol®) sont souvent prescrits car ils sont efficaces et présentent un risque relativement faible de malformations congénitales majeures. En comparaison, l’acide valproïque (Depakene®) est généralement évités en raison de risques plus élevés. Votre professionnelle ou professionnel de santé vous aidera pour choisir le traitement le plus sûr et le plus efficace pour vous. Pour plus de détails sur vos médicaments, consultez leur fiche d’information.

Tableau 2. Médicaments anticonvulsivants disponibles au Canada.

Type du médicament Nom du médicaments Noms commerciaux

Anticonvulsivants de première génération

Carbamazépine

Tegretol®, Tegretol XR®, Carbatrol®

Clonazépam

Rivotril®

Diazépam

Valium®, Diastat®

Ethosuximide

Zarontin®

Phénobarbital

Luminal®

Phénytoïne

Dilantin®

Primidone

Mysoline®

Acide valproïque (Valproate)

Depakene®, Epival®

Anticonvulsivants de deuxième génération

Gabapentin

Neurontin®

Lamotrigine

Lamictal®

Lévétiracétam

Keppra®

Oxcarbazépine

Trileptal®

Pregabalin

Lyrica®

Topiramate

Topamax®

Vigabatrin

Sabril®

Antiépileptiques de troisième génération

Brivaracetam

Brivlera®

Lacosamide

Vimpat®

Perampanel

Fycompa®

Rufinamide

Banzel®

Anticonvulsivants spécialisés ou plus récents

Cannabidiol (CBD)

Epidiolex®

Stiripentol

Diacomit®

*Ces médicaments ne sont pas tous recommandé durant la grossesse. Vérifiez avec votre équipe soignante avant de faire des changements dans votre traitement.

Il est important de prendre vos médicaments exactement comme prescrits pour bien contrôler vos crises, surtout pendant la grossesse. Des suivis réguliers avec votre médecin sont nécessaires, car votre dose de médicament pourrait devoir être ajustée. Si vous avez des inquiétudes ou des problèmes, n’hésitez pas à en parler à votre équipe soignante, qui pourra ajuster votre traitement pour assurer votre sécurité et celle de votre bébé.

Points-clés

  • L’épilepsie est une maladie où les signaux électriques du cerveau ne fonctionnent pas bien, ce qui cause des crises qui varient en type et en intensité.
  • Pendant la grossesse, les changements hormonaux et physiques peuvent augmenter la fréquence et la gravité des crises, c’est pourquoi un un suivi médical régulier est important.
  • Si possible, planifier une grossesse au moins un an à l’avance est fortement recommandé pour ajuster votre traitement si nécessaire.
  • La grossesse présente certains risques pour vous et votre bébé, notamment des crises plus fréquentes, de la haute pression, et des malformations congénitales possibles avec certains médicaments.
  • Des ajustements médicamenteux peuvent être nécessaires, idéalement avant la grossesse, avec des options préférées comme la lamotrigine (Lamictal®) et le lévétiracétam (Keppra®), tout en évitant les médicaments plus à risque comme l’acide valproïque (Depakene®).
  • Une bonne gestion de l’épilepsie et un suivi régulier avec votre équipe soignante permet d’avoir une grossesse en bonne santé pour vous et votre bébé.

7. La recherche est utile, mais elle n'est pas parfaite

Prendre des décisions de santé éclairées implique aussi de prendre en compte l’état actuel des connaissances scientifiques. Voici quelques points que notre comité d’experts a conclu concernant les études sur les recherches sur l’épilepsie pendant la grossesse :

  • Peu d’études à grande échelle : Il existe peu d’études à grande échelle sur l’épilepsie pendant la grossesse, car il est difficile de mener ce genre d’études avec des femmes enceintes de manière éthique et sûre.
  • Suivi à long terme limité : De nombreuses études se concentrent sur les résultats immédiats de la grossesse, sans suivre le développement des enfants à long terme.
  • Déclaration incomplète : Certaines études se basent sur les rapports des femmes ou des dossiers médicaux incomplets, ce qui peut manquer des détails importants.
  • Populations diverses : Les recherches incluent souvent des femmes ayant différents types d’épilepsie, rendant difficile l’application des résultats à tout le monde. Il est également nécessaire de mener plus d’études sur les différences culturelles et socioéconomiques.

Ces limites montrent qu’il reste encore beaucoup à apprendre sur la meilleure façon de gérer l’épilepsie pendant la grossesse.

Références

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Bien que la consultation des symptômes ou autres informations médicales sur notre plateforme puisse orienter vos échanges avec votre professionnel de la santé, ces informations ne doivent en aucun cas être utilisées pour poser un diagnostic médical ou déterminer un traitement.

Avant d’apporter des modifications à votre régime de compléments alimentaires ou de médicaments, veuillez discuter avec votre équipe médicale ou contacter le 811 (Canada) pour garantir la pertinence de ces changements pour votre situation individuelle.

Crédits
Émy Roberge
Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine
Catherine Lord
Immerscience Inc.
Anick Bérard
Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine
Jessica Gorgui
University of Montreal
R. Douglas Wilson
Université de Calgary
Modupe Tunde-Byass
Université de Toronto

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